Mali : Le tabac tue près de 6 millions de personnes par an

cigarettes

Selon les statistiques, la consommation du tabac est l’une des plus graves menaces qui pèse sur la santé publique mondiale. Le tabac tue près de 6 millions de personnes chaque année. Plus de 5 millions d’entre elles sont des consommateurs ou d’anciens consommateurs, et plus de 600 000 des non fumeurs involontairement exposé à la fumée.
Pour faire face à ce fléau, le 31 mai de chaque année fut institué journée mondiale sans tabac. Dans le cadre de la célébration de cette journée, le Réseau de lutte contre le tabac (RELUTAS-Mali) en partenariat avec le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique et l’organisation mondiale de la santé (OMS), a organisé une conférence-débat sur le thème : « éliminer le commerce illicite des produits du tabac ». C’était hier à la Maison des Ainés en présence de Dr Abdoul Karim Sidibé, chef de la division prévention lutte contre la maladie à la direction nationale de la santé, représentant le ministre de la Santé, Sarmoye Cissé, représentant par intérim de l’OMS au Mali et Mahamane Ibrahima Cissé, vice président de RELUTAS-Mali.

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Mali : Contre le cancer du sein au Mali La basketteuse Aïssata B. Maïga mobilise la jeunesse

Pice matresse des Aigles Dames Assata Boubacar Maga est aussi un talent engage sur divers fronts sociauxMédaillée d’Or aux onzièmes Jeux Africains «Brazzaville 2015» (Congo) avec les Aigles Dames, dont elle est désormais l’une des pièces maîtresses, Aïssata Boubacar Maïga est une joueuse talentueuse et engagée. En dehors des parquets de basket, elle est engagée en faveur de plusieurs actions socio-humanitaires, dont les Special Olympics (SO-MALI) et aujourd’hui la lutte contre le cancer du sein. Et cela en tant que Coordinatrice générale de Youth For Change Mali (Jeunesse engagée pour le changement au Mali), une organisation basée aux Etats Unis où réside le jeune talent engagé.

Apporter une contribution efficace et fiable de la jeunesse malienne à la lutte contre le cancer du sein au Mali ! C’est le pari de Youth For Change-Mali désormais engagée auprès des populations et des autorités pour mener une lutte sans relâche pour l’éradication de ce fléau. Un engagement qui se traduit par la mise en place d’un Département de la Santé dirigé par de jeunes médecins et spécialistes du domaine sanitaire. L’ambition est d’apporter une contribution efficace et fiable de la jeunesse malienne contre le cancer du sein et de toute autre maladie ou fléau pouvant perturber la quiétude sanitaire du peuple malien.

«Une jeunesse qui s’épanouit dans la santé et l’égalité sociale fait partie des préoccupations de Youth For Change Mali», rappelle Aïssata Boubacar Maïga. Cet engagement part du constat que le cancer est un véritable problème de santé publique au Mali et qui touche «les Maliens sans distinction d’âge ou de classe sociale». Le taux d’incidence standardisée, toutes localisations confondues, est de 102,2 pour l’homme et 133,7 pour la femme sur 100 000 habitants. En Afrique et dans les pays en développement, le cancer du sein représente le 2e cancer après celui du col de l’utérus. Au Mali, en 2000, le cancer du sein a représenté 5,7% de l’ensemble des cancers diagnostiqués à l’Institut national de Recherche en Santé Publique (INRSP) et en 2001 ce taux était de 7,6 %. Et de 2002 à 2005, ce cancer a représenté le 1er des cancers gynécologiques dans le service de chirurgie «A» de l’Hôpital national du Point G. Le cancer du sein est une affection qui survient à un âge relativement jeune au Mali.

En effet, 64,6% des patients ont souvent entre 35-54. Le cancer du sein peut survenir à n’importe quel moment de la vie d’une personne indépendamment du sexe ou de l’âge. L’étiologie des cancers du sein est très mal connue, cependant plusieurs facteurs de risque ont été liés à des facteurs hormonaux, sociaux et aux antécédents personnels et familiaux. Son traitement nécessite souvent une mammectomie, d’où l’intérêt d’un diagnostic précoce, gage d’une chance de guérison. Le traitement le plus utilisé est la chirurgie associée ou non à une chimiothérapie. En effet, confirment de nombreux spécialistes, la chirurgie et la chimiothérapie conduites adéquatement, et en temps opportun, demeurent la meilleure façon de réduire les complications (métastases) et d’assurer une meilleure qualité de vie. La survie aux cancers du sein, quelle que soit la forme histologique, dépend donc de son stade de découverte, de la qualité et de la célérité du traitement.

Des efforts louables du gouvernement

C’est pourquoi l’accent est de plus en plus mis sur la prévention qui peut réduire de manière significative la mortalité. L’objectif est d’augmenter le niveau de connaissance pour les principaux facteurs de cancer, améliorer les dépistages du cancer du sein et du col de l’utérus, améliorer la connaissance des méthodes de prévention et la qualité de la prise en charge. Le gouvernement a fait des efforts louables dans la prise en charge des personnes atteintes du cancer avec la gratuité des médicaments pour près de 300 millions de FCFA par an, la gratuité de la chimiothérapie, la construction d’un centre de radiothérapie en finition… On peut aussi noter la mise en place d’un registre national de cancer qui fonctionne depuis 1986 et, jusqu’à une récente date, avait permis de recenser 7 198 nouveaux cas de cancer avec une prédominance féminine de 51%. Et face à une demande de plus en plus forte d’évacuation sanitaire, surtout pour des séances de radiothérapie des malades du cancer, le gouvernement s’est engagé dans la mise en place d’un programme national de radiothérapie. Aujourd’hui, les acteurs engagés dans la lutte contre le cancer au Mali souhaitent l’institution d’un Programme national de lutte contre le cancer dans le pays, la construction d’un centre d’accueil pour mieux orienter les femmes atteintes du cancer.

En dehors de la lutte contre le cancer du sein, Youth For Change Mali est très engagée dans l’intégration des enfants et jeunes handicapés, notamment déficients mentaux. C’est ainsi qu’a été initié le programme «Sueur Joviale» dont la première édition est prévue dans l’après-midi du 31 octobre 2015 au Palais des sports de l’ACI 2000. «Sueur Joviale est une activité initiée dans le cadre du Mois de la Solidarité et de lutte contre l’exclusion. Sueur Joviale consiste en un camp de basket-ball des petites catégories (minimes et cadets) qui inclut 20 équipes de la Ligue de basketball et des athlètes venant de l’AMALDEME et de Special Olympics Mali», explique Aïssata Boubacar Maïga dite «Ma Chérie», une pièce maîtresse des Aigles Dames de basket et talent engagé. Elle précise que «cette manifestation vise à promouvoir l’intégration sociale et économique à travers le sport et le leadership». Une noble initiative d’intégration par le sport.

Moussa BOLLY

Journée mondial sans TABAC : Le tabac, première cause de cancer

TabacLa Journée mondial sans tabac a été célébrée le dimanche 31 mai 2015 à la Maison des aînés. Elle a enregistré la présence de centaines de jeunes autour d'une conférence-débat. Il a été démontré que le tabagisme est la première cause de cancer au monde et que son commerce illicite porte atteinte à l'économie nationale.

A l'instar de la communauté internationale, le Mali a célébré le dimanche 31 mai 2015 la Journée mondiale sans tabac. La cérémonie était présidée par Dr. Abdoul Karim Sidibé, représentant du ministère de la Santé et de l'Hygiène publique. Il avait à ses côtés le vice-président du Réseau de la lutte contre le tabagisme et autres stupéfiants (Rélutas), Me Mahamane Ibrahim Cissé, et le représentant de l'OMS, Dr. Sarmoye Cissé.

Le tabagisme tue près de 6 millions de fumeurs au monde ainsi que des non-fumeurs. Dr. Issa Yéna a, à travers une projection, démontré les effets néfastes du tabac sur l'organisme. Ceux-ci ont pour noms : cancer, maladies hépatiques, problèmes respiratoires, etc. Il a ajouté que le temps d'hospitalisation est prolongé pour un patient fumeur. Et de remercier le Rélutas pour son combat contre le tabagisme, un fléau qu'il faut combattre sans cesse.


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Les états généraux de la santé : Un espace d’échange démocratique sur la santé au Mali

Ousmane KONE Conforment aux orientations du président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Ibrahim Boubacar Keïta, déclinées dans le programme d'action gouvernementale, le Ministre de la santé et de l'hygiène publique, Ousmane Koné a d'organisé les états généraux de la santé du 7 au 9 avril dernier. Le but principal de ces états généraux est d'associer les usagers au débat sur la santé en vue de connaître leurs principales préoccupations en la matière, leurs attentes vis à vis du système et de ses acteurs, leur capacité d'investissement sur ses sujets pour préserver au mieux leur droit.

C'est sous le thème de « Démocratie sanitaire : des forums citoyens autour de la problématique de l'accès équitable aux soins de qualité pour tous et de la promotion du droit des usagers » que cette première édition des états généraux de la santé a été placée. Une occasion pour les participants d'enclencher la reforme de santé.

Les Etats généraux de la santé sont l'occasion de rassembler professionnels de santé, acteurs politiques, entrepreneurs de la santé, représentants d'agences sanitaires, d'associations de patients ou encore de syndicats afin de confronter leurs analyses, points de vue et propositions, en un mot une mobilisation citoyenne, articulant les droits aux devoirs autour des questions de santé.

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Journée Internationale de Lutte Contre le Cancer: Onco Mali organise une visioconference

OncoMali WCD

Le Mercredi 04 Février 2015 a été célébré au Comité national d'éthique pour la santé et les sciences de la vie à Djicoroni Para, la journée Internationale de Lutte Contre le Cancer.

Grâce aux efforts consentis par ONCO-Mali, la conférence a permis d'ouvrir un débat critique et constructif sur le cancer dans le monde en général. Elle s'est soldée par l'intervention de spécialistes du Cancer de Paris et de Bamako via une Visioconférence.

ONCO-Mali est composée de 200 membres dont la majeure partie des cancérologues.

La journée a été déclarée ouverte par le mot de bienvenue du parrain et des Autorités ainsi que l'introduction de la conférence par la modératrice.

Le Professeur Pierre Bey de Paris a beaucoup parlé du cancer des enfants et les solutions qu'ils ont préconisées pour le réduire grâce à l'appui financier de Sanofi-Espoir sur 3 ans. Cet appui a permis la rémission complète de 98% des patients cancéreux. Sur 30 à 40% des cas, les patients sont atteints d'un cancer bilatéral des yeux. « Le cancer n'est pas une fatalité et on peut changer le cours des choses » conclut-il.

Le Docteur Tamba Bathily a donné des chiffres alarmants, sur 681.000 cas de cancer détectés en 2008 en Afrique, 512.000 patients sont décédés des suites du cancer. Il a aussi évoqué deux centres anti-cancéreux (Egypte, Afrique du Sud) qui sont une référence en Afrique depuis 2008 et ont fait une avancée majeure en matière de traitement des cancers.

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