Séminaire de Djeddah : Partenariat BID/OCI/AIEA

Dr Tahirou Almoustapha

Du 02 au 03 Septembre2012, s’est tenue à Djeddah (Royaume d’Arabie Saoudite), la Séminaire de Haut Niveau sur le thème : Partenariat BID/OCI/AIEA dans la lutte contre le Cancer dans les pays Africains en voie de développement organisée par la Banque Islamique de Développement (BID) conjointement avec l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI) et l’Agence Internationale à l’Energie Atomique (AIEA).
Le Niger était représenté par:
•       Dr Tahirou Almoustapha, Directeur du Centre National de Lutte contre le Cancer, représentant le Ministère de la Santé Publique ;
•       Mr Mamane Saidou, Conseiller du Ministre d’Etat chargé du Plan, de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire.

Les participants :
Sur les onze(11) pays invités, neuf(9) ont répondu présents à ce séminaire à savoir : le Niger, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Mali, la Mauritanie, le Mozambique, le Sénégal et le Soudan.
Étaient absents : le Gabon et Ouganda.
Outre les pays Africains, d’autres pays partenaires de ces institutions étaient également présents à savoir : la Turquie, le Pakistan et l’Ouzbékistan.

Déroulement des activités
 
Elles se sont déroulées sur 2 jours dont voici les points forts :
 
Les activités de la 1ère journée (J1)
Le Niger a été honoré a présidé les travaux de la 1ère journée du Dimanche 02 Septembre 2012.
Cette journée fut surtout marquée par les communications de la BID sur la situation du cancer dans le monde et dans les pays en développement et celle dans les pays présents à cette rencontre. Toutes ces présentations étaient suivies de discussions fort intéressantes et enrichissantes.
Chaque pays devrait dans sa présentation fait ressortir un certain nombre d’informations relatives à la population, à la prévalence du cancer, à l’existence ou non de structure fonctionnelle de radiothérapie, à l’existence ou non d’un programme national de lutte contre le cancer, à l’existence ou non d’un comité national de pilotage, à l’existence ou non d’une Autorité Réglementaire en matière de Radioprotection, à l’existence ou non d’un projet bancable dans le domaine de la lute contre le cancer.
De ces neuf(9) pays présents, le Niger est le seul pays qui a élaboré un projet, qui a suivi tout le processus et déposé au siège de la BID depuis Janvier 2012.
Cette situation honore une fois de plus le Niger qui a pratiquement répondu à toutes les questions posées.
Ce projet de l’ordre de 18,7 Millions de $US est intitulé : Projet  D’appui Au Renforcement  du Centre de lutte contre le Cancer de Niamey et de Construction du Centre de Zinder.
A cet effet, une mission de la BID est incessamment attendue à Niamey courant Novembre 2012.
 
 
Conclusion  de la 1ère journée(J1)
Cette 1ère Session s’est achevée sur une note de satisfaction car les pays qui n’ont pas encore de projet ont pris l’engagement d’en élaborer un et ceux qui n’ont toujours pas d’Autorité de Réglementation d' en créer une dans les meilleurs délais afin d’être à jour.
Les activités de la 2ème journée
Cette 2ème journée fut marquée par les présentations de la BID sur les stratégies de partenariat, les priorités d’intervention, comment se font les requêtes officielles à la Banque. Il faut noter qu’en ce qui concerne la BID, les communications se font à travers les Gouverneurs et selon le pays, cela peut être le Ministère du Plan, le Ministère de économie et des Finances ou la Banque Centrale.
Dans la même présentation, la BID a détaillé ces différents modes de financement des prêts sans intérêts jusqu’aux prêts à tempérament en passant par les subventions.
Après ces présentations, il s’en est suivi des débats d’éclaircissement et ce que doivent être les rapports BID/OCI/AIEA notamment les questions de co-financement.  
 
Rôle de l’AIEA à travers le PACT (Programme of Action for Cancer Therapy) dans les pays en voie de développement a été le 2ème point fort de cette journée.
La présentation de l’AIEA a mis l’accent sur l’appui à travers les missions d’experts qu’apporte le PACT dans nos pays notamment dans le domaine de la formation.
 
Le représentant de l’OCI a ensuite pris la parole pour mettre l’accent sur le partenariat entre ces différentes institutions dans le financement des projets. Elles  doivent agir en parfaite synergie.
 
Les autres pays et institutions bancaires partenaires (Pakistan, Turquie, Ouzbékistan, Fonds de Solidarité Islamique, Fonds Saoudien de Développement) ont intervenu pour mettre l’accent sur les opportunités qu’ont nos pays à collaborer avec eux.
 
Les travaux du séminaire se sont achevés par l’adoption de rapport final et des recommandations.