Cameroun : Cancer, Les moeurs camerounaises montrées du doigt

A l’occasion de la célébration de la Journée «enfants sans cancer» hier à l’hôpital Général de Yaoundé, les mentalités locales ont été stigmatisées.Au Cameroun, plus de 80% des malades atteints de cancer se rendent dans des services d’oncologie, dans un état critique. C’est ce qui ressort de l’exposé sur la célébration de la journée «enfants sans cancer» tenu au service d’oncologie de l’hôpital général de Yaoundé, hier, mercredi 26 octobre.

Il était question pour le Dr Paul Ndom, responsable du service d’oncologie de l’hôpital général de Yaoundé, de présenter à son auditoire (parents d’enfants malades et malades de cancer) les causes de prolifération du cancer dans la population camerounais. Pour le Dr. Paul Ndom, la méconnaissance de cette maladie et les mentalités des parents d’enfants atteints du cancer y sont pour beaucoup. «Le cancer est une maladie curable, à condition que le malade arrive rapidement à l’hôpital mais surtout qu’il reçoive le traitement approprié», a-t-il dit...

Lire la suite : www.camnews24.net

Cameroun : Visite de JAY HEMINGWAY FODAY à la Sochimio

visite jay2La SOCHIMIO a reçu dans son siège le lundi 27 avril 2011 la visite de JENNIFER HEMINGWAY Investigateur Principal à RTI Research Tringle Institute. Le but de sa visite était de voir de près l’avancement du projet KS et donner des orientations par rapport à la suite de l’étude. Elle est arrivée à la SOCHIMIO à 13h 30 mn et a été accueillie par tous les membres de la SOCHIMIO.
Une brève présentation des Membres de la SOCHIMIO a été effectuée.

Lire la suite : sochimio.com

Cameroun : Plus de 70 % des malades arrivent à l’hôpital à une phase tardive de la maladie

Ils ne se rendent dans les structures de prise en charge comme les hôpitaux que quand c’est déjà trop tard. Et ils sont 70 % des malades du cancer à être dans ce cas, selon le président de l’Organisation africaine de recherche et de l’enseignement sur le cancer. 

(Envoyé spécial au Cameroun) - ‘Face à un diagnostic tardif de la maladie du cancer, le prestataire ne peut que donner des soins palliatifs. Autrement dit, accompagner le malade vers la mort’. Le constat est du Docteur Paul Ndom, le président de l’ONG Sochimio (Solidarité chimiothérapie), une association de lutte contre le cancer au Cameroun.

Et il déplore qu’en Afrique, plus de 70 % des malades du cancer arrivent à une phase tardive de la maladie au niveau des structures de prise en charge. Et ces caractéristiques liées à l’ignorance de la pathologie sont propres à tous les pays africains. C’est pourquoi le président de l’Ong Sochimio est à l’origine d’une croisade contre l’ignorance face à la percée de la tumeur. Le Dr Ndom s’exprimait avant-hier à Douala, lors de l’atelier des journalistes d’Afrique francophone sur le cancer. Cette rencontre qui réunit plusieurs spécialistes dans le cadre du traitement de l’information en matière de santé, est organisée par la Société américaine de cancer (ACS).

Lire la suite : Espace pub

Le cancer progresse au Cameroun

Pour la première fois, des chiffres sur le Cameroun ont été dévoilés, au cours d’un symposium organisé à Yaoundé en février dernier. 12 000 nouveaux cas de cancers enregistrés chaque année au Cameroun, pour une prévalence de 25 000 malades. Un ratio de 110 personnes atteintes sur 100 000 habitants, avec une prédominance chez les femmes. Pour la seule ville de Yaoundé par exemple, le comité de recensement du cancer a enregistré, entre 2004 et 2010, pas loin de 5200 cas de cancers, parmi lesquelles plus de 3000 femmes, tous âges confondus et près de 500 enfants de 0 à 14 ans. Les types les plus courants étant le cancer de la prostate et le sarcome de Kaposi chez les hommes, les cancers du sein et du col de l’utérus chez les femmes, et le lymphome chez les enfants. Ces chiffres ont été révélés au cours d’un symposium organisé dans le cadre de la semaine nationale de lutte contre le cancer. C’était à l’Hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé (HGOPY).

Au cours de cette rencontre scientifique à laquelle prenaient part d’imminents spécialistes camerounais, dont les Pr. Oudou Njoya et Walinjom Muna, des personnels paramédicaux et des étudiants en médecine, il a également été question de sensibilisation pour une prise de conscience face aux ravages de la maladie. A travers des communications sur les facteurs à risques, la prévention, etc. Et comme facteurs à risques, on a évoqué le tabagisme, à l’origine de 90% de cancer du poumon et de 30% des autres types. Mais on a aussi parlé de l’alcoolisme, de la sédentarité et de bien d’autres. L’alimentation étant également en bonne place des facteurs de risques, les cancers digestifs, notamment ceux du foie, et leur traitement, ont été présentés à l’assistance.

Les spécialistes ont insisté sur la nécessité de fédérer les données à travers les pays pour une meilleure prise en considération de la maladie. Mais aussi l’aspect vital des dépistages, car diagnostiqué tôt, un cancer, quel qu’il soit, peut être guéri. Seulement, au Cameroun, 64% des patients arrivent dans les formations sanitaires en phase terminale de la maladie. Outre ce symposium, elle a été marquée par le lancement de la campagne de vaccination gratuite des jeunes filles de 9 à 13 ans contre le cancer du col de l’utérus.

Lire la suite : Cameroon-tribune.cm

Cameroun : En Afrique, 26% de cas sont dus aux infections chroniques

Dr Paul Ndom : « Au Cameroun, 95% de femmes dépistées sont atteintes de cancer »

En marge de la journée mondiale du cancer célébrée le 04 février dernier, l’oncologue   et président de l’Ong Sochimio, une association nationale de lutte contre le cancer,  dresse l’état des lieux de la maladie au Cameroun.

Interviews Dr Paul Ndom

Le cancer au Cameroun est un problème de santé public. D’après les études que nous avons menées, nous enregistrons 12000 nouveaux cas par an dans notre pays. Il se présente comme une pathologie qui n’épargne personne.

S’il est vrai que 26% des cancers en Afrique sont causés par des infections chroniques, il faut aussi dire que les prédispositions génétiques y jouent un rôle important. D’ailleurs, c’est même la tendance la plus répandue. Si une femme a le cancer du sein, les chances que ses descendants le développent aussi plus tard sont très élevées. Il faut donc toujours consulter lorsqu’on ressent un mal inhabituel car plus de 80% des malades viennent tard à nous, au stade où nous ne pouvons plus guérir la maladie.

Au Cameroun, les 2/3 des cancers que nous enregistrons surviennent chez les femmes. On enregistre 3 à 5% des cancers chez les hommes contre 95% chez la femme. Elles sont les seules à  souffrir du cancer du sein, du col de l’utérus et de l’ovaire.

Au niveau de notre Ong (Sochimio), nous avons mené une étude où nous avons énuméré les différents cancers que l’on retrouve à Yaoundé. En un an, c’est-à-dire en 2008, nous avons enregistré 587 cancers. Le service d’oncologie médicale dans la même année a enregistré 745 cas. En tant que spécialiste de cette maladie, je pense que c’est énorme pour une ville comme Yaoundé et un pays comme le nôtre.

A cette allure, on annonce 16 millions de cas de cancer dans le monde avec  65% de cas dans les pays sous-développés en 2020.

Retrouvez la suite de l'interview : Quotidien le jour