Cameroun : Plus de 70 % des malades arrivent à l’hôpital à une phase tardive de la maladie

Ils ne se rendent dans les structures de prise en charge comme les hôpitaux que quand c’est déjà trop tard. Et ils sont 70 % des malades du cancer à être dans ce cas, selon le président de l’Organisation africaine de recherche et de l’enseignement sur le cancer. 

(Envoyé spécial au Cameroun) - ‘Face à un diagnostic tardif de la maladie du cancer, le prestataire ne peut que donner des soins palliatifs. Autrement dit, accompagner le malade vers la mort’. Le constat est du Docteur Paul Ndom, le président de l’ONG Sochimio (Solidarité chimiothérapie), une association de lutte contre le cancer au Cameroun.

Et il déplore qu’en Afrique, plus de 70 % des malades du cancer arrivent à une phase tardive de la maladie au niveau des structures de prise en charge. Et ces caractéristiques liées à l’ignorance de la pathologie sont propres à tous les pays africains. C’est pourquoi le président de l’Ong Sochimio est à l’origine d’une croisade contre l’ignorance face à la percée de la tumeur. Le Dr Ndom s’exprimait avant-hier à Douala, lors de l’atelier des journalistes d’Afrique francophone sur le cancer. Cette rencontre qui réunit plusieurs spécialistes dans le cadre du traitement de l’information en matière de santé, est organisée par la Société américaine de cancer (ACS).

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