Cameroun – Lutte contre le tabagisme : Lancement à Bamenda ce vendredi de la première commune sans fumée

Journee mondiale cancer tabac 2016 Cameroun

Le réseau d’associations (Coalition Camerounaise Contre le Tabac) en abrégé C3T vient de déposer ses valises à Bamenda. Le but étant de procéder ce vendredi 6 mai 2016 au lancement de la 1ère commune sans fumée. Au travers de cette action, les organisateurs veulent combattre le tabagisme et les maladies non transmissibles qui sont la cause de 36 millions de morts par an dans le monde, dont 80% sont dans les pays à revenus faible ou intermédiaire comme le Cameroun.

Cette activité s’inscrit dans le cadre de la célébration du 10ème anniversaire du C3T créée en 2006. « Nous voulons rappeler aux populations camerounaises les dangers de l’usage du tabac afin de réduire les maladies et les décès liés au tabagisme », laissent entendre les membres du réseau à CAMERPOST. Outre le lancement prévu ce vendredi, on parle également des causeries éducatives dans les établissements secondaires à Yaoundé du 17 au 25 mai prochains. Mais avant, les 11 et 12 mai, il y aura des consultations de sevrage tabagique et dépistage gratuit des cancers féminins du sein et du col de l’utérus à l’hôpital central de Yaoundé.

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Journée mondiale sans tabac 2015 : la C3T sensibilise la jeunesse camerounaise

tabac 1En prélude à la célébration de la 28e édition de la journée mondiale sans tabac, la Coalition camerounaise contre le tabac (C3T) a organisé une célébration solennelle jeudi 28 mai 2015 à Yaoundé. La Journée mondiale sans tabac sera célébrée dimanche 31 mai 2015 sur le thème : « Eliminer le commerce illicite des produits du tabac ». Face à ce danger, la C3T s'est mobilisée afin de réduire les dégâts de ce produit à travers un Projet de loi anti-tabac.

Cette dernière, initiée en 2011, devrait interdire de fumer dans les lieux publics, les formations sanitaires, les lieux de travail, les établissements scolaires et universitaires, les transports publics, les bars, les restaurants, les aéroports et les boites de nuit.

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Cameroun: Démystifier le cancer pour mieux le combattre

Dr Ndom

Soutenir et accompagner au quotidien les personnes touchées par le cancer, telle est la principale mission de l'association camerounaise baptisée ''solidarité chimiothérapie''.

L'origine de l'association ''Sochimio'' est étroitement liée à l'ouverture du service d'oncologie médicale de l'hôpital général de Yaoundé, c'était en 1997.

« J'ai constaté que les malades avaient de la peine à suivre normalement leur traitement parce qu'ils ne trouvaient pas les produits anti cancéreux dans les pharmacies de la place. Je prescrivais les ordonnances et de nombreux malades ne revenaient pas pour le suivi » explique le président de l'association le docteur Paul Ndom. Le médecin spécialiste du cancer mène alors une petite enquête qui confirme ses craintes : Les antimitotiques coûtent très chers, Le coût du traitement du cancer est élevé,

l'approvisionnement des officines et des hôpitaux est difficile et les médicaments anti cancéreux sont rares sur le marché camerounais. « Partant de ce constat, je me suis rapproché des responsables du service social et de la pharmacie de l'hôpital général de Yaoundé et ensemble nous avons décidé de mettre sur pied une structure afin de faciliter l'obtention des médicaments de l'étranger ». L'idée ainsi émise prend progressivement forme.

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Cameroun : 14000 nouveaux cas de cancer par an au Cameroun

cancer prostate1.jpgLe Secrétaire permanent du Comité national de lutte contre le SIDA estime toutefois que le registre de cancer au Cameroun, faute de moyen, peine à être actualisé.

Le Cameroun est dans la célébration de la semaine nationale de lutte contre le cancer. Dans le quotidien Emergence de ce 27 mai 2014, le secrétaire permanent du Comité national de lutte contre le cancer, le Pr. Doh Anderson Sama, estime que selon les sources venant des structures hospitalières, le Cameroun enregistre « à peu près 14.000 nouveaux cas par an avec 25.000 personnes qui vivent avec le cancer. » D’après l’ancien directeur général de l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé à Ngousso, il faudrait relativiser ces chiffres qui pourraient être plus importants.

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