Jusqu'à récemment, les maladies chroniques telles que le cancer, le diabète et les maladies cardiovasculaires étaient perçues comme étant des maladies de prospérité et de peu de conséquences pour les pays en développement. Cependant, les rapports de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) montrent maintenant qu'il s'agit bien d'un problème mondial et d'un nouveau fardeau pour les systèmes de santé déjà fragiles des pays émergents et des pays les plus pauvres. Le Forum économique mondial classe déjà ce problème comme un des plus grands risques pour l'économie mondiale, étant donné son impact sur la productivité et sur les coûts des soins de santé.
Afin de confronter ce défi à la santé mondiale, les chefs d'État sont conviés aux Nations unies pour un sommet sur les maladies non transmissibles (MNT) à New York aujourd'hui et demain. La déclaration qui a été négociée en préparation pour ce sommet somme les pays d'adopter une approche qui implique l'ensemble de la société, mais sans définir cette approche, au-delà de la reconnaissance du besoin d'inclure les acteurs sociaux autres que les gouvernements afin d'atténuer les quatre facteurs de risques pour les MNT, c'est-à-dire une mauvaise alimentation, le manque d'activité physique, la consommation abusive d'alcool et le tabagisme. Depuis près de dix ans, les partenaires de la Plateforme mondiale de McGill ont articulé ce qu'implique une telle approche.
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