En termes de plateaux techniques, la Tunisie et le Maroc sont plutôt bien dotés pour dépister et soigner le cancer. Reste à étoffer le réseau des structures de soins.
« Avec 12 000 nouveaux cas de cancer par an en Tunisie, la pathologie du siècle n'a fait l'objet d'aucune décision politique réelle, malgré les différents plans stratégiques proposés. Nous avons les compétences humaines, mais le manque de structures publiques crée une discrimination entre les villes et les régions en termes d'accès aux traitements », déclare le Pr Farhat Ben Ayed, éminent cancérologue président de l'Association tunisienne contre le cancer (ATCC). Cause, en 2009, de 1 décès sur 6 (dont 40 % dus au tabagisme), le cancer frappe de plus en plus une population qui vieillit et prend du poids, sans parler de la pollution de l'environnement par des produits chimiques et de métaux lourds....
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