Rares sont les Burundaises qui se font dépister du cancer du col de l'utérus. De ce fait, une campagne de sensibilisation a été organisée du 7 au 11 mai à l'hôpital Roi Khaled de Kamenge. Des femmes y reçoivent un dépistage gratuit...
Venues de plusieurs quartiers de la capitale, des femmes ont répondu à l'appel lancé par les médecins pour faire le dépistage précoce du cancer du col l'utérus. Tellement nombreuses que les services de gynécologie du Centre Hospitalo-Universitaire de Kamenge (CHUK) sont débordés. Certaines sont obligées de rebrousser chemin, puisque vingt femmes seulement sont dépistées chaque jour. « Depuis lundi, je suis venue pour me faire inscrire sur les listes et, à chaque fois, on m'a dit qu'on a clôturé », se plaint une femme de Kinama, qui indique être arrivée tôt le matin, à 8h, pour avoir la chance de faire le dépistage. Cette mère de 26 ans admet avoir été alertée par ce qu'elle a entendu sur les ondes des radios : « Je suis venue pour me rassurer que je ne courre aucun risque de ce cancer. Je ne veux pas souffrir de cette maladie par ignorance. » Pourtant, elle ne subira pas de dépistage lors de cette campagne de sensibilisation, dans les prochains jours : « Je me suis faite inscrire sur les listes de celles qui vont être dépistées au mois de juillet. Je compte le faire même si cela ne sera pas gratuit. »
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