Mme A. Sika Kaboré se trouve au rang des femmes les plus en vue du Burkina Faso. Titulaire d’une Maîtrise en Droit à l’Université de Lomé, elle s’embarque pour la France où elle obtient un Certificat d’Etudes Supérieures Spécialisées d’Aptitude à l’Administration des Entreprises. De retour en Afrique, elle occupe le poste de Chargée d’Etudes Juridiques à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso.
Aujourd’hui, elle porte la casquette de Conseiller du Directeur Général de la Chambre de Commerce, chargée de l’Animation Consulaire. Mais cela ne l’empêche en rien d’œuvrer pour le bien-être des populations les moins nantis à travers KIMI, une association qui agit dans le cadre des femmes et enfants démunis et de contribuer ainsi à l’essor d’une Afrique nouvelle.
Dans une interview accordée à un magazine africain, la présidente de l’association KIMI relate la naissance de celle-ci : "En fait, l’idée de l’association s’est plus ou moins imposée à moi. J’ai plusieurs années de carrière derrière moi et, les responsabilités de mon mari [président de l’Assemblée nationale] aidant, je me suis tissée assez de relations : j’ai vu qu’il était bon de mettre tout ce capital à la disposition de mon pays. C’est comme ça, qu’avec des amis, nous avons eu l’idée de créer une association pour aider, les personnes à mieux se prendre en charge, d’un point de vue santé. Ainsi est née KIMI, qui signifie parapluie en Dioula, pour se protéger de la pluie et du soleil. Nous l’avons réinterprété dans un sens plus large pour traduire la notion de prévention et le caractère préventif des activités de notre association. Nous avons été reconnus officiellement en février 2006. Mais la vraie appellation c’est : Association d’Aide à la Santé Préventive, avec pour mission d’informer les gens sur les moyens de prévention des cinq principales maladies qui menacent la mère et l’enfant : il s’agit des cancers du sein et du col de l’utérus, de la Drépanocytose, du Trachome (appelée couramment la maladie des mains sales, qui rend aveugle) et de la Bilharziose."