Manque crucial de lits, pannes de matériel de radiologie et de radiothérapie, rendez-vous éloignés et par-dessus tout le retard flagrant dans la réalisation des 20 centres de lutte contre le cancer.
Vivre son cancer en Algérie est dur même très dur, surtout lorsqu’on est âgé de moins de 15 ans. Les moyens de prise en charge des enfants atteints de cancer font largement défaut. Les spécialistes en oncologie au Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) du CHU Mustapha Pacha d’Alger, ont tiré la sonnette d’alarme, il y a longtemps, sur le sujet, à qui veut l’entendre. Mais la polémique qui enfle le plus ces derniers temps, est la prise en charge des enfants atteints de cancer.
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Association d'Aide aux Enfants Cancéreux (AAEC) 
Pays : Algérie
Président : Mohamed BENSEKRANE
Adresse : 31, rue Maoued Ahmed
31000 Oran
E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Site internet :
Facebook : Association d'aide aux enfants cancéreux - Oran
Algérie: Le tableau noir du Professeur Zitouni
Messaoud Zitouni tire la sonnette d’alarme. L’ancien médecin personnel du président de la République, chargé d’établir le plan national anti-cancer, a estimé, lors d’une intervention à l’Assemblée populaire nationale, qu’il y a « un dysfonctionnement dans le système national de santé ».Pis, il a indiqué que plus de 30% des malades atteints de cancers « arrivent à un stade avancé » dans les structures de santé. Pis, le professeur, qui dit ne pas pouvoir expliquer les raisons précises du cancer, déplore un « manque de coordination entre les structures de santé privées et publiques ».Comme beaucoup d’autres spécialistes algériens, le Professeur Zitouni se pose la question, selon plusieurs médias, sur le retard pris dans la réalisation des établissements anti cancers programmés un peu partout dans le pays.
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Algérie : Santé - Maladie - Cancer
L'Algérie enregistre, selon l'Oms, 20 000 nouveaux cas de cancer par an et le cancer du sein représente 25% de ces cas. Sur une période de dix ans, la wilaya d'Alger a enregistré 12 000 cas de cancer.
Selon un chercheur, le professeur Bendib ( 28 mars 2005), 1 332 cas ont été traités dans différents centres du pays. Il s'agit d'Alger, de Constantine, d'Oran et de Blida, en 2 002, dont 705 ont été pris en charge au Cpmc d'Alger. Il a relevé que sur 683 cas, traités en 2003 au Centre Pierre et Marie Curie, 40,4% ont moins de 50 ans. 2% de femmes présentant un cancer du sein n'ont jamais eu d'enfant et 10% de l'ensemble des cancers sont familiaux. Sur l'ensemble des cas traités, 70% ont subi l'amputation et 30% ont bénéficié de traitements conservateurs.
Selon le professeur Bouzid du Cpmc (août 2005), l'Algérie a enregistré, en 2004, 30 000 nouveaux cas ( sein féminin :4 000 à 7 000 cas, cancer du poumon: 3 000 à 5 000 cas, le colorectum: :2 500 à 4 000 cas, la vessie: 1 800 à 3 000 cas, la prostate:1 200 à 2 000 cas. Les cancers de l'enfant représentent de 1 000 à 1 500 cas sur la totalité des cancers recensés).
En 2010, ces cas s'élèveraient à 60 000 nouveaux cas par an. Les raisons sont multiples: Augmentation de l'espérance de vie, du tabagisme, des pesticides et des additifs alimentaires, la pollution de l'eau, la pollution industrielle, les radiations ionisantes, les Uv, en plus des virus cancérigènes et génétiques qui représentent 10% des cancers familiaux.
Les études menées font ressortir qu'à stade égal, la survie des cancéreux algériens est identique à celle des cancéreux français. Le taux d'incidence du cancer en Algérie est de 77,6 sur 100 000 habitants pour les femmes et de 73,8 sur la même population chez les hommes.
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Algérie : "on ne doit pas prendre de nouveaux malades du cancer"
Tout nouveau malade cancéreux nécessitant une chimiothérapie ne peut avoir accès à ces soins au service d’oncologie du CHU d’Oran, à cause de la rupture de médicament qui dure depuis des mois. «25% des malades cancéreux ne sont pas soignés et nous ne pouvons pas prendre de nouveaux malades si cette pénurie de l’herceptile, indispensable dans la chimiothérapie, persiste», a déclaré le Pr Djilali Louafi, chef de service d’oncologie au CHUO et président du comité pédagogique national d’oncologie. Cette situation n’est pas propre à Oran puisque la pénurie est nationale et ce sont tous les malades cancéreux, à travers les wilayas du pays, qui souffrent de l’absence de soins.es médecins spécialistes tirent la sonnette d’alarme sur les conséquences désastreuses de cette rupture sur les patients qui ne cessent de faire des va-et-vient à l’hôpital sans qu’ils soient pris en charge. Pour le Pr Djilali Louafi, «pour tout malade qui se présente au service, son traitement doit être garanti pour qu’il termine toutes ses cures. Pour l’herceptile, qui coûte cher, entre 12 à 15 millions de centimes l’ampoule, ce sont des cures s’étalant sur une année. Il faut 18 cures. Nous, nous garantissons les 18 cures.
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